Publié dans Politique

Fermeture du restaurant de Coco Beach - Une décision gouvernementale justifiée et incontestable

Publié le dimanche, 16 mars 2025

L'incident survenu lors de la célébration officielle de la Journée des droits des femmes à Mahajanga, le 8 mars dernier, a été monté en épingle par nombre de détracteurs du pouvoir. Pour rappel, le couple présidentiel, ainsi que plusieurs invités, ont été victimes d'une intoxication alimentaire à l'issue du déjeuner sur place. Face à cette situation, le Gouvernement a pris une mesure immédiate en suspendant les activités de restauration de l'établissement concerné, une décision qui s'impose dans un souci de préservation de la santé publique.

Le 12 mars, le ministère du Tourisme a ainsi ordonné à l'hôtel impliqué de cesser provisoirement toute activité de restauration, le temps sans doute de mener les enquêtes nécessaires. Contrairement aux rumeurs et accusations infondées qui circulent, cette mesure ne vise ni à favoriser une quelconque concurrence ni à affaiblir un acteur économique local. Il s'agit avant tout d'une mesure de précaution logique et responsable, conforme aux normes sanitaires en vigueur. L'hôtel lui-même reste ouvert, seul son service de restauration a été suspendu dans l'attente des conclusions des autorités compétentes.

Certaines personnes particulièrement promptes à critiquer le pouvoir ont tenté d'insinuer que l'intoxication alimentaire ne serait qu'un prétexte pour évincer un établissement concurrent d'un acteur économique proche du pouvoir. Ces allégations ne reposent sur aucune preuve tangible et constituent une insulte envers les victimes de cet incident, qu'elles aient été hospitalisées ou soignées à domicile.

La fermeté des autorités tranche avec certaines pratiques du passé. Contrairement à des décisions arbitraires prises sous le régime de Marc Ravalomanana, où des commerçants de saucisses avaient été contraints de fermer sans justification valable, l'action gouvernementale actuelle repose sur des faits avérés et des préoccupations sanitaires réelles. De plus, si la volonté avait été de favoriser un monopole, d'autres établissements de Mahajanga auraient subi le même sort, ce qui n'est absolument pas le cas.

La priorité du Gouvernement demeure la protection des citoyens. En suspendant les activités de restauration de l'hôtel concerné, l'objectif est d'éviter tout risque supplémentaire pour la population, en attendant des conclusions claires des autorités sanitaires. Cette approche rigoureuse devrait être saluée, car elle réaffirme la nécessité d'un environnement sain et contrôlé pour les consommateurs malgaches.

La rédaction

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Editorial

  • A quoi bon !
    Des nouveaux membres de la Haute Cour de justice (HCJ) ont prêté serment. Du coup, des observateurs s’interrogent sinon s’exclament « à quoi bon ! » Une remarque quelque peu désobligeante à l’égard d’une prestigieuse et haute institution judiciaire, soit. Mais, la réalité est là. Et elle s’entête. Les précédents membres de la HCJ ont terminé leur mandat respectif sans avoir pu faire valoir leur compétence dictée par la loi et ce à cause d’un blocage à l’Assemblée nationale de la mandature précédente. Rappelons que le manquement à la mise en place de la Haute Cour de justice avait valu à Hery Rajaonarimampianina, Président de la République, au moment des faits, des mesures disciplinaires de la part de la Haute Cour constitutionnelle du fait que le Président Rajaonarimampianina n’a pas respecté le délai de douze mois prescrit par l’article 167 de la Constitution pour la mise en place de la…

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